Ancienne ville minière aujourd’hui sinistrée, Carmaux a connu un déclin inexorable depuis la fermeture de l’exploitation à ciel ouvert en 1997, fin d’une exploitation industrielle amorcée au 18° s. Une grande partie de l’exceptionnel patrimoine architectural hérité de plusieurs siècles de labeur a été détruit, mutilé ou est en passe de disparaître (ex. le lavoir à charbon). L’ancienne découverte a été transformée en parc d’attraction, dont l’absence de rentabilité devrait prochainement entrainer la fermeture. La misère sociale est parfois latente, dans un lieu composite constitué d’espaces et de constructions parfois cohérentes (cités ouvrières), ou parfaitement hétéroclites. La lecture de la ville, ou plutôt de l’agglomération qui s’est étendue en fonction des impératifs de l’exploitation, y est parfois laborieuse et fragmentaire.